Au verre mélangeur ou au shaker?
Auteur : Équipe Boire
On sait déjà que James Bond prend son Dry Martini « shaken, not stirred ». Mais qu’est-ce qu’on fait pour les milliers d’autres cocktails? On shake ou on ne shake pas?
AU SHAKER
Le shaker ajoute un ingrédient qu’on ne retrouve pas dans le verre mélangeur : l’air. « Shaker » comme un pro, c’est pas mal violent – et quand la glace se fait violenter de gauche à droite sur le métal, ça crée des bulles d’air qui laissent respirer le cocktail.
On fait confiance au shaker pour aérer les cocktails qui contiennent du jus de citron ou de lime, ou pour mieux mélanger des liquides qui ont des densités très différentes (comme la vodka, le Kahlúa et le lait dans un White Russian, ou la vodka, la liqueur d’orange et le jus de canneberge dans un Cosmopolitain). De plus, le shaker est l’expert pour lier les saveurs.
Au final, ça fait un cocktail clair et « crisp ».
AU VERRE MÉLANGEUR
Si le shaker est du type violent, le verre mélangeur, lui, est un « délicat ». Quand un cocktail est presque entièrement composé de spiritueux, on peut le remuer au verre mélangeur, à la cuillère de barman et avec de la glace, pour le refroidir sans ajouter d’air.
Ça donne un résultat plus soyeux et plus dense.
De nombreux cocktails à base de whisky ou de gin sont préparés au verre mélangeur, question de ne pas « froisser » l’alcool (elle est si susceptible!) et d’en garder les subtilités.
LA RÈGLE D’OR
Rien n’est coulé dans le béton, et si James Bond veut son Dry Martini « shaken », c’est bien son affaire. Mais en gros, on mélange les spiritueux, et on shake le reste.
Et, au fait, on arrête de « shaker » quand? Lorsqu’on a trop froid aux doigts. Simple, non?
Voici donc deux recettes utilisant les deux différentes méthodes.
Au shaker : Le Cosmopolitain
Au verre mélangeur : Le Manhattan